Millet est engagée depuis plusieurs années dans des projets liés à la préservation des ressources, au respect de l’environnement et à la réduction de son impact. Bien entendu, notre levier majeur pour la réduction de nos émissions de CO² est notre flotte de véhicules de livraison des boissons au CHR.
Actuellement, notre flotte de poids lourds est exclusivement constituée de véhicules aux normes EURO 6 ; une flotte récente et donc bien moins polluante que la grande part de camions circulant aujourd’hui en France et dans le grand paris.
La transition de notre flotte est un projet que nous menons depuis plusieurs années, cependant nos convictions sur le déploiement de certaines énergies renouvelables ou énergies alternatives nous ont freinées ; couplé à la crise COVID-19, disons-le, mettant notre entreprise et nos projets à l’arrêt complet, ou presque !
En effet, nous avons mis en place un service de livraison des boissons en vélo-cargo pour Paris des commandes de moins de 100 kilos (et même 200 kilos désormais), avec notre partenaire, Diligo. Nous sommes, non sans fierté, les premiers de nos professions à livrer à vélo-cargo. Aujourd’hui, avec Diligo, nous livrons chaque jour entre 15 et 20% de nos clients en vélo-cargo sur Paris et la petite couronne.
Bon, soyons honnêtes, nous n’allons pas livrer 10 fûts de 30 litres de bière en vélo-cargo. La livraison multimodale est donc essentielle !
Petit partage de nos réflexions pour le futur de la livraison des boissons au CHR…
Nous avons fait le choix d’écarter les solutions de véhicules au gaz, puisque le gaz est une énergie fossile. Le biogaz ne représente à ce jour qu’une très faible part de la consommation en France, faute d’outils de production (1% seulement de la consommation). En outre, le biogaz implique que les déchets organiques ne retournent pas enrichir les sols.
Côté électrique, nous sommes conscients des avantages et inconvénients. Nous ne les listerons pas tous ici (loooooongue liste !). Mais en bref, nous allons donc polluer ailleurs (dans des pays lointains de préférence, hum hum…) pour la fabrication de véhicules électriques, et ainsi ne pas polluer nos centres-villes. Discutable…
L’huile de colza, nous aimons bien. Le moteur thermique n’a qu’à être adapté, la production de colza dédiée au carburant est limitée, et c’est une énergie 100% renouvelable. Et on ne peut semer du colza sur un champ qu’une fois tous les 3 ans, pas de surexploitation des sols ! Bien entendu, il n’y en aura pas pour tout le monde… Également, cela implique que nos camions ne pourraient s’approvisionner en carburant qu’exclusivement sur notre site logistique, et que l’intégralité de notre flotte soit changée. Car oui, en Euro 6, nous ne pouvons pas adapter le camion. La législation contraint à acquérir un camion Euro 6 neuf homologué B100. Donc changer une flotte de camions récente, qui a nécessité de l’énergie à la construction…
On vous l’a dit, pas de solution miracle ! Et nous ne voulons pas tomber dans le greenwashing !
Cependant, nous devons prendre des décisions pour réduire notre impact au plus vite, continuer à livrer nos clients et abreuver les franciliens ! Alors chez Milliet, nous avons choisi de passer par une transition de notre flotte de poids lourds en carburant renouvelable B100, et remplacer nos véhicules légers de livraison thermique par de l’électrique.
Un petit pas… mais chaque pas compte !